Photo Vinciane Verguethen

Le 1er album de Pollyanna, "Whatever They Say I'm A Princess" avait été enregistré dans la chambre d'Isabelle en 2004. Avec David, l'autre moitié du duo, ils reviennent avec "On Concrete", un disque plus étoffé, dignement produit en studio par Stéphane Garry, tête pensante du groupe pop Pokett.

On retrouve sur ce nouvel album la voix grave d'Isabelle, soutenue par des arrangements lumineux et soignés, qui mettent en scène cette douzaine de titres comme autant de courts métrages. Glockenspiel, guitares, batterie et percussions, touches de piano et de mélotron sont parfois rejoints par le violoncelle de Léa Le Meur, des Bordelais Machin-Chose.

Les ambiances varient du souffle intimiste aux colères plus rock. Les textes doux-amers cherchent la fêlure dans le banal : une promenade en ville, une plage, un amour manqué.
L'anglais, langue d'Hollywood, du touriste et de l'homme d'affaires, est pour Pollyanna celle du refrain fredonné à soi-même, à mi-voix. Leurs chansons sont comme ça : des berceuses pour adulte, sans illusion mais pleines d'espoir.

Forts d'une centaine de concerts qui les a emmenés jusqu'à New-York (Sidewalk Café, Pete's Candy Store...) ou chez nos voisins européens (Allemagne, Bénélux, Suisse, Danemark), Pollyanna peuvent aussi s'énorgueillir de belles premières parties à Paris ou ailleurs (Françoiz Breut, Julie Doiron, Wilco, Bright Eyes, Syd Matters, Alela Diane...)

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Whatever They Say I'm a Princess (Juillet 2004)
On Concrete 
(Mai 2008)

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Magic! 
Des chansons apaisantes mais pleines de petites fêlures. (...) Le type même de groupe bien de chez nous qui trace sa route sans prétention mais avec une vraie classe.

Abus Dangereux
On Concrete est de fait un joli disque d’hiver à écouter au coin du feu quand il pleut pour se réchauffer le cœur.

Longueurs d'Ondes
Le duo concrétise sur un deuxième disque ses aspirations folk-pop semi-acoustiques. Sous la couche de mélancolie qui traîne dans la voix et les mélodies, Isabelle parle avec une drôle de sérénité d’abandons, d’amertume et déceptions variées… L’intensité s’inscrit par vagues et culmine sur un Railroad boy aussi ténébreux que radieux

Popnews
Pollyanna passe le cap du second album avec beaucoup de maîtrise sans pour autant perdre l'innocence de leurs chansons Pop-folk.